Pas besoin d’avoir peur, ici, la hiérarchie est votre amie ! En design, c’est une notion incontournable pour assurer confort de lecture et efficacité. Bien utilisée, elle a aussi des qualité esthétiques qui donnent force et caractère à n’importe quelle composition.
La hiérarchie, pour quoi faire ?
Hiérarchie et impact
En design, on ne fait pas (que) du beau : on transmet un message, un sentiment, on est efficace. La hiérarchie est indissociable de cette idée de performance. Elle est au service du sens, organise la lecture, guide l’œil, et garantit la qualité de l’expérience du sujet face au support (de la carte de visite au panneau publicitaire en passant par la vidéo sur les réseaux sociaux).
Identifier le plus important
Hiérarchiser, mais comment ?
Tous les éléments d’un design ne sont pas égaux. Au créatif de sélectionner les chefs de file qui auront la plus grosse part du gâteau. En général, un leader sort du lot : le nom d’un événement, une marque, une accroche impactante…
Ensuite, les autres éléments sont répartis dans deux ou trois catégories qui définiront leur importance dans la composition. Dates et lieux, par exemple, sont souvent relativement mise en avant, tandis que les mentions légales et autres données techniques occuperont le moins d’espace possible.
3 fondamentaux pour apprivoiser la hiérarchie
Tailles relatives
De façon intuitive, qui dit hiérarchie dit échelle ! Si c’est grand, c’est visible. Attention à éviter de multiplier des éléments moyens qui viendraient rendre la hiérarchie confuse : plus les niveaux et leurs tailles respectives sont distincts, plus la composition est impactante et le message clair.
Textes
La typographie offre toute plein d’opportunités pour mettre en avant des caractères par rapport à d’autres. Le corps, qui rejoint la notion de taille, mais aussi la graisse, l’approche, les italiques, et même les variations de styles (avec l’utilisation de typographies “Display” pour attirer l’œil). Un arsenal dont il serait dommage de se priver !
Espaces
Comme on dit, on est bien seul au sommet. Les éléments au top du top méritent de respirer : leur isolement est un signe clair de leur importance, il les rend lisible et très attractifs. Le mot d’ordre : lutter contre l’envie de remplir et laisser les éléments-clés dominer la composition à l’aide des blancs.
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