…ou quelques exemples de papiers beaux et écolos pour faire bonne impression !
Le moment de passer à l’impression des supports de communication est toujours accompagné d’un choix cornélien : quel sera le papier retenu pour accueillir les designs élaborés en amont ? De très nombreux facteurs entrent en jeu et la dimensions écologique n’est pas des moindres ! Voici un condensé des principaux enjeux ainsi que quelques exemples de papiers écologiques qui méritent un coup d’œil.
Les facteurs à prendre en compte
Grammage
– Du papier cigarette (moins de 25 g/m2) au papier Bristol (250 g/m2), tous les papiers sont caractérisés par leur masse au mètre carré. Cela définit leur épaisseur, leur flexibilité et leur solidité.
Couleur
– Il est possible d’imprimer sur un papier coloré, aussi bien pastel et pâle que noir. Il faut dans ce cas être vigilant lors de la conception des fichiers pour éviter des rendus inattendus au niveau des couleurs, et se renseigner bien en amont sur ce qui est possible ou non (ex : impression en blanc sur une surface sombre).
Surface et texture
– Le papier couché a subi un traitement qui lui permet d’avoir des finitions — il existe en mat ou en brillant. Le papier non couché quant à lui est légèrement plus texturé, mais il consomme plus d’encre et rend moins bien les couleurs. Il peut être intéressant de choisir un papier doté d’une belle texture ou d’un grain visible, mais cela a aussi son coût en encre.
Prix
– Selon toutes ces caractéristiques, le papier connaît de grandes variations de prix. Cela est un élément de taille à garder en tête lors du choix du support d’impression.
Écologique
Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte pour s’assurer qu’un papier est écologique.
– L’origine du bois : Deux labels, le PEFC et le FSC, garantissent que le bois utilisé pour créer le papier vient de forêts gérées de façon durable. C’est une excellente garantie qu’il est devenu facile de vérifier. Il existe aussi à présent toutes sortes de papiers issus de matériaux recyclés très variés — cuir, déchets agro-alimentaires, vêtements… — qui réduisent la dépendance au bois.
– Le papier recyclé : On parle d’un papier recyclé quand au moins 50% des fibres viennent de déchets de papier imprimé. Cela peut monter jusqu’à 100%, avec des grammages très divers. Le papier recyclé non traité est beige ou gris clair ; pour le rendre blanc, il passe par des traitements parfois dispendieux en eau et en produits chimiques.
– Le devenir du papier : Le papier ne peut hélas pas être recyclé à l’infini, car ses fibres ne peuvent être réutilisées que 2 à 5 fois en moyenne . Les “plus” à l’impression (vernis, dorures…) le rendent en outre plus difficile à recycler. Il existe des versions compostables ou même semées de graines à planter dans son jardin.
> Pour en savoir plus
Testé et approuvé…
Le Bio Top Blanc Cassé
Il est disponible en plusieurs grammage et, très proche du blanc (délicatement teinté), il est très versatile.
À découvrir chez Helloprint.
Le Papier Coton
Un peu plus coûteux, il est conçu à partir de T-shirts recyclés. Une texture douce et agréable, idéale pour des petits supports qui se démarquent.
Disponible sur le site Moo.
Le Crush Maïs (et autres recyclés de l’agroalimentaire)
Il dispose d’un grain et d’une texture originaux sans grand supplément de coût, très légèrement coloré. Pratique pour les cartes de visite car plutôt épais.
La gamme existe chez Exaprint.
Le Kraft Brun
Plus limité dans son utilisation (pas d’impression en blanc par exemple), il gagne en popularité grâce à son originalité et son côté férocement écologique – recyclable, biodégradable, sans solvant nocif. Tout pour plaire !
Trouvable un peu partout, notamment chez Exaprint.
En bref
Le choix du papier est absolument central pour celui ou celle qui veut réduire l’impact sur l’environnement de sa campagne de communication. De nombreuses solutions existent aujourd’hui et continuent à se développer ; cela permet de varier les approches et de trouver des supports durables qui viennent renforcer l’image de marque et les valeurs mises en avant, sans nécessairement faire grimper les coûts.
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