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Mini-guide – Le pictogramme

Oct 25, 2024 | Conseil, Mini-guide

Aujourd’hui, on discute d’un outil indispensable dans la mallette de tout créatif : le pictogramme ! Universel, simple et rapide à lire, son efficacité n’est plus à prouver. Qu’est-ce que le picto ? Comment s’en servir au mieux ? On en parle !

Mini-historique du pictogramme

D’où vient le pictogramme ?

Minute étymologie ! Picto, en latin, c’est “peint” et gramma, en grec, “lettre” ou “signe écrit”. Si l’on considère tout langage écrit utilisant le dessin pour créer du sens comme “pictogramme”, les peintures rupestres, hiéroglyphes et autres glyphes ancestraux en seraient des exemples.


Le pictogramme aujourd’hui

Mais le pictogramme moderne a un sens plus restreint et limité. Omniprésent dans la signalétique (panneaux routiers, aéroports…), il est aussi au cœur de certains événements, comme les Jeux Olympiques, qui ont un pictogramme par épreuve sportive. On le trouve aussi partout dans nos applications mobiles et navigateurs web. Ce n’est plus le pendant écrit d’un langage en particulier, qu’il faut décrypter lorsque l’on n’en a pas les codes. Il a aujourd’hui une vocation universelle.

Mini-Définition du pictogramme

D’après Wikipédia…

“Un pictogramme est une représentation graphique schématique, un dessin figuratif stylisé ayant fonction de signe. Dans les langues écrites il ne transcrit pas la langue orale, tandis que dans les langues non écrites, il fait fonction d’écriture. Il a été utilisé dans l’art rupestre (dessins peints ou gravés). Dans toutes les langues du monde avec un système graphique, le pictogramme sert à expliquer une information d’ordre général. “

Picto ≠ Logo

Différencions bien le pictogramme du logo ! S’ils sont l’un et l’autre des images synthétiques et des vecteurs de sens, le logo est fermé : il renvoie à une marque spécifique, unique. Il doit être suffisamment identifiable pour éviter d’être confondu, et n’a pas besoin de représenter fidèlement le réel. Le pictogramme, au contraire, n’a pas besoin d’être distinctif, et se doit de renvoyer à des éléments visuels identifiables (une enveloppe, une maison, un caddie de courses…)

Bien exploiter le pictogramme

La taille idéale

Le pictogramme n’est pas une illustration. Contrairement au dessin ou à la photographie, il n’a pas une vocation esthétique à part entière, et il n’est pas nécessaire de l’installer sur une demi-page.
Un pictogramme doit malgré tout être lisible, son sens doit être facile à comprendre. Il y a donc une taille minimum à respecter.
À la louche, par rapport à la taille du texte, le pictogramme sera plus grand que la hauteur des lettres, et plus petit qu’un paragraphe de quatre ou cinq lignes.

Des pictogrammes en style outline, avec des traits noirs fins
Des pictogrammes en style flat, avec des plages de couleurs simples, sans contours

Le bon style

Bonne nouvelle : il existe tout plein de styles de pictogrammes, pour tous les goûts et tous les projets. Les deux familles principales sont l’outline et le flat.

Outline : des contours dessinés au trait fin, pas d’aplats de couleur
Flat : des plages de couleur simples et sans relief

On croise aussi des pictogrammes dessinés (“scribbled“) ou, plus rarement, en pseudo 3D. Le style retenu doit être compatible avec la charte graphique du projet (couleurs, épaisseur…) et, surtout, cohérent. Si l’on choisit un style flat, alors tous les pictogrammes de la section seront en flat design.

Ajuster la quantité

Trop de pictos tuent le picto. Il y a un équilibre à assurer entre le texte, les pictogrammes et les visuels. Le pictogramme est un outil puissant pour alléger les blocs de textes et créer des mises en page dynamiques, mais en abuser rend le tout confus et lourd. En prenant une peu de distance par rapport à la page, il est facile de voir si la composition est agréable ou trop chargée.

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