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Partenariat créatif : les bonnes pratiques

Sep 22, 2023 | Conseil, Zoom

Pour un projet de conception graphique, il faut être au moins deux — le graphiste, et le client, qui vient avec des besoins et des objectifs. Pour optimiser ce partenariat créatif, il y a quelques bonnes pratiques à connaître.

Le brief

Discussion initiale

Un bon partenariat commence par une bonne discussion. Cela est indispensable pour définir le projet créatif. Il s’agit notamment d’identifier les besoins du client, ses objectifs, les supports, le calendrier, etc. Cette étape peut avoir lieu en présentiel ou par téléphone ou visioconférence.

Devis

Le devis concocté par le graphiste prend en compte non seulement le temps passé sur la conception graphique — éventuelles études du marché et recherches créatives, croquis, mise en forme avec les logiciels… Il estime aussi les temps d’échanges initiaux et intermédiaires, la finalisation des fichiers et leur optimisation pour l’impression ou la mise en ligne. Si besoin, il comprend en plus le suivi après la fin du projet (renvoi des éléments par la suite, par exemple).

Les textes

Dans la plupart des cas, le client fournit les textes qui utilisés pour les flyers, brochures, ou contenus web. Le secret pour gagner du temps et éviter les erreurs : fournir un texte finalisé, relu et re-relu. Cela évitera notamment de devoir modifier la mise en page pour s’adapter à un surplus ou un manque de texte.

Partenariat créatif : illustration - le client tend une pile de papier à son graphiste

Les images

Qualité

Les images sont au cœur des partenariats en communication visuelle. Une part du métier du graphiste est d’en créer ou d’en modifier pour chaque projet, mais le client doit être en mesure d’en fournir également : photos des activités, des équipes et des locaux, logos, produits, etc. La qualité des images doit être suffisante pour garantir un projet professionnel. Elle peut être difficile à appréhender pour le client qui ne dispose pas de logiciels adaptés, mais voici quelques règles à garder en tête :

  • un projet web se satisfera d’images d’une qualité plus faible qu’un projet print. En conséquence, les images tirées d’un site web ou de Google risquent d’être de qualité insuffisante pour l’impression.
  • si les images sont transmises par email, l’envoi en taille réelle est chaudement recommandé. Si le poids est trop conséquent, des sites comme wetransfer proposent de réaliser des transferts jusqu’à 2 Go gratuitement.
  • La plupart des smartphones modernes prennent des photos de qualité suffisante pour des projets print jusqu’au A3. Si un scanner est utilisé, il faut choisir une résolution d’au moins 300 dpi, qui est requise pour imprimer correctement.
  • De façon générale, le poids d’une image est un indicateur utile. On préférera être sous 1 Mo pour des projets web, assurant un chargement plus rapide des pages. Pour du print, une image de moins de 500 Ko risque d’être floue ou pixellisée sur des grands formats.

Droits à l’image

Pour un projet destiné au public, la question des droits d’utilisation d’une image est fondamentale. Les images fournies par le graphiste seront libres de droit, ou réalisées sur mesure. Il peut aussi acheter une licence pour obtenir des droits. Si le client fournit des images, il s’engage à avoir les droits pour s’en servir dans le cadre de ce projet.

Plus d’informations sur les licences

Échanges et allers-retours

Format

Le format favori un graphiste pour un partenariat efficace ? Le pdf ! Facile à ouvrir sur tous types d’appareils, léger et maniable, il permet aussi au client de demander des corrections sous forme de commentaires. Chaque étape du projet peut être nommée — V1, V2, V3 — au fur et à mesure des corrections, permettant de garder trace des versions passées pour y revenir si besoin. Les pdfs de validation générés par le graphiste seront souvent en qualité réduite avec des images allégées ; cela garantit des envois rapides par email et empêche un client malhonnête de s’enfuir avec la marchandise à mi-parcours !

Nombre d’échanges

Le devis comporte une estimation des nombre d’allers-retours de corrections que pourra compter le projet : de 2 ou 3 pour un projet simple à une petite dizaine pour des projets massifs (campagnes, brochures, webdesign). En cas de dépassement de ce quota, le graphiste peut demander un supplément en taux horaire qui sera clairement affiché dans le devis.

Finalisation

Le graphiste n’est pas un imprimeur ou un intégrateur web. Dans la plupart des cas, il livre au client des fichiers, et ce dernier les transmet à un imprimeur, un développeur web ou un community manager. En pratique :

Identité visuelle

Le graphiste s’engage solennellement à livrer un logo (éditable, en format vectoriel, sous plusieurs versions) et une charte graphique (un document pdf répertoriant les bons usages du logo et les éléments qui définissent l’identité de marque : couleurs et typographies, formes graphiques, etc.) Si cela a été négocié en amont, des cartes de visite, papiers à en-tête ou signatures pour emails peuvent aussi être compris dans le colis.

Print

Pour des supports imprimés, le format pdf est roi ! Selon les imprimeurs, les contraintes techniques diffèrent (fonds perdus, traits de coupe, résolution des images, échelle, etc.) Informer le graphiste en amont de l’identité de l’imprimeur est un bon moyen de gagner du temps lors de la finalisation des fichiers et d’éviter des mauvaises suprises.
Plus d’informations sur les contraintes techniques : un fichier print au top

Web

Un support web sera beaucoup plus souple sur les formats ; les images seront en .jpg ou en .png, voir en .svg pour certains sites web. Seul hic : pour s’adapter aux contraintes d’adaptabilités du web “responsive”, une même image devra parfois exister avec différentes dimensions (format mobile, format desktop, etc.) Une bonne communication autour des besoins du client est obligatoire pour cerner les besoins et y répondre.

Pour plus d’informations : un fichier web au top

Vous voici équipé pour un partenariat créatif du tonnerre ! Prêt à communiquer ?