Papoterie

Un fichier “print” au top

par | Août 3, 2022 | Conseil, Graphisme, Print | 0 commentaires

Pour une impression optimale, quel que soit le support choisi,  il existe quelques conditions à respecter lors de la conception et la préparation du fichier.

Un fichier bien préparé pour l’impression, c’est…

Un format adapté

L’idéal, c’est le .PDF : traitant bien à la fois texte et image, il est exploitable par l’imprimeur, voire modifiable si besoin.

Des formats d’images comme le .JPG, le .TIFF ou le .PSD (photoshop) sont également possibles, mais moins recommandés, car il est plus facile d’y trouver des erreurs techniques (taille, résolution…) et ils sont moins faciles à exploiter.

Pour aller plus loin

Des dimensions précises

Les dimensions des fichiers pour impression s’expriment en millimètres ou en centimètres, contrairement aux fichiers web (points ou pixels). Pour faciliter la tâche de l’imprimeur et éviter des décalages, le fichier est conçu aux dimensions finales (ex : 21×29,7cm ou A4). On préfère une échelle de 100% pour les formats petits et moyens, mais une échelle de 1/2 ou même 1/10 peut être appliquée pour les grands formats (panneaux, bâches…)

Pour aller plus loin

Une résolution suffisante

La résolution d’une image correspond à son niveau de détails : plus il y a de points par zone, plus elle sera lourde et précise.

Pour s’assurer d’avoir une qualité d’image suffisante, sans effet de flou ou pixellisation, une résolution d’image de 300 dpi (dots per inch) ou ppp (points par pouce) est nécessaire pour les images à imprimer entre le A6 et le A3. C’est plus que la résolution utilisée pour le web, ce qui oblige à être très vigilant avec les visuels tirés d’internet.

Pour des très grands formats, le 150 dpi est suffisant car les visuels sont consultés de loin ; le niveau de détail requis est moindre.

Un mode couleur spécifique

L’impression a son propre mode colorimétrique, qui correspond aux quatre cartouches utilisées pour créer la gamme de couleurs sur le papier : Cyan, Magenta, Jaune et Noir, d’où l’appellation CMJN. Il faut convertir vers ce mode les visuels web, qui utilisent les couleurs d’écran, RVB (Rouge, Vert, Bleu) ; cela permet d’éviter de mauvaises surprises qui peuvent se produire en cas de conversion automatique.

Pour aller plus loin

Des fonds perdus et traits de coupe

Une dernière subtilité pour l’impression : afin d’obtenir des bords bien nets et précis, sans marges blanches, le support est passé au massicot après impression, et quelques millimètres sont supprimés tout autour du visuel. Cette zone supprimée par la découpe s’appelle le fond perdu, il mesure entre 2 et 5mm de large selon les préférences de l’imprimeur. Ce fond perdu est à prévoir lors de la conception du document : les dimensions du fichier transmis à l’imprimeur diffèrent  légèrement des dimensions finales après découpe (jusqu’à 1cm de différence en horizontal et vertical).

Des traits de coupe, qui indiquent la délimitation des fonds perdus et l’emplacement ou sera effectuée la découpe, sont ainsi parfois demandés par l’imprimeur.